Règles d'Or
REGLES D'OR D'UNE BONNE BASKETTEUSE
- S'entraîner
Un entraînement régulier réalisé à un rythme élevé est plus profitable qu'un entraînement long au rythme tranquille.
Ne jamais oublier que ce qui est raté à l'entraînement le sera doublement en match.
Il faut donc s'appliquer à ne rien rater, surtout dans l'exécution de gestes faciles et sans les contraintes du match.
- Etre forte physiquement et techniquement
Il n'est pas suffisant de bien s'entraîner techniquement, il faut également développer sa condition physique, sa rapidité, sa détente, sa force et son agilité.
Tous ces points peuvent être travaillés en dehors des séances au sein du club.
- Etre forte mentalement
Etre la meilleure sur le terrain, le savoir et le vouloir.
Toujours faire douter votre adversaire en lui montrant tant en attaque qu'en défense votre supériorité mentale.
- Sacrifier ses loisirs au basket
Rien ne tombe du ciel et si vous vous êtes fixé un but vous pouvez l'atteindre. Mais rien ne viendra sans sacrifice. Sachez faire la part des choses en pensant que le basketball est votre passe-temps favori mais que les études sont plus importantes. Fixez-vous un but à atteindre.
- Avoir de la personnalité
Prendre des décisions.
Donner et imposer un rythme au match ; mener son équipe par ses encouragements et sa voix.
Apporter le petit plus qui fait qu'on gagne un match en équipe
- En dehors des rencontres
Etre attentive aux remarques et conseils.
Etre fair-play avec tout le monde.
Garder son esprit sportif en toute occasion.
Votre tenue et votre comportement sont le reflet d'une excellente sportive
Rester une équipe même en dehors du terrain.
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MESSAGE AUX PARENTS.
A ne pas faire :
1. Penser à l’argent que vous avez dépensé pour que votre enfant puisse pratiquer le sport, comme s’il s’agissait d’une affaire commerciale.
Il ne faut jamais rien attendre en retour sur ce plan.
Mieux vaut considérer cet investissement comme une école de vie, qui lui apportera une
expérience inestimable et le moyen de s’affirmer. Vous devez absolument, si vous avez en tête de faire de l’argent, revoir votre position.
2. Mettre de la pression sur votre enfant sous prétexte que vous voulez qu’il gagne. Si vous êtes une source de pression, vous allez l’handicaper et non l’aider. Les enfants font de meilleures performances dans un climat tranquille. La pression que mettent les parents sur le fait de gagner ou de ne pas vouloir perdre est débilitante, elle affaiblit. Vous pouvez cependant mettre en valeur le plaisir de jouer, son côté amusant et la valeur intrinsèque de l’activité elle-même, pas que la victoire ou la défaite.
3. Trop vous emballer ou vous désespérer selon qu’il gagne ou qu’il perd. Ne jamais lier la
victoire à l’obtention de privilèges exceptionnels ou de cadeaux et la défaite à une punition (surtout en rapport avec l’entraînement physique), telle que « Tu iras courir une heure... ».
Même la plus petite faute d’attention, manque de compréhension, d’affection....... peut avoir des conséquences à long terme.
4. Montrer son trouble, crainte ou nervosité sur le bord du terrain. Si vous ne pouvez maîtriser votre émotion quand votre enfant joue : restez à l’écart. Sinon, cela mettra une pression supplémentaire sur lui. Il ne faut pas se soucier du score ou de la situation, votre devoir de parent est de rester apparemment calme, décontracté, confiant, encourageant... bref, être positif quels que soient vos sentiments intérieurs.
Une seule exception toutefois : lorsque l'enfant a un comportement inacceptable (tricherie, accès de mauvaise humeur, gestes déplacés,...) Là, vous devez lui montrer votre désapprobation et intervenir avec l'accord du coach s'il récidive et si le coach est présent.
5. Ne pas confondre votre "EGO" avec celui de votre enfant : " Perdre "quand il perd et " Gagner " quand il gagne. Vous seriez sur le mauvais chemin. Ne jamais dire : " Nous jouons à 15H00 aujourd'hui " pour " Il joue à 15H00 aujourd'hui ". Ne perdez pas de vue que c'est votre enfant qui joue et pas vous !
6. Vouloir jouer tous les rôles : Etre le parent d'un athlète ambitieux et vouloir en même temps devenir son entraîneur; son coach, son gourou, son agent commercial, etc... Etre un parent utile et efficace est déjà un sacré travail. Vouloir jouer des rôles opposés, rend très vite la situation impossible.
7. Donner des leçons ou des séances d'entraînements, prendre des notes ou filmer ( ou alors à son insu ou en accord avec le coach ). L'expérience prouve que le coaching doit être laissé aux coaches et le rôle des parents aux parents.
8. Après la victoire ou la défaite, ne lui demandez pas d'analyser ou de commenter son résultat directement à la sortie des vestiaires. Laissez-le digérer sa défaite ou savourer sa victoire. N'analysez pas non plus directement à chaud, son match. Laissez le tranquille, qu'il s'amuse avec ses amis, qu'il prenne un verre avec son adversaire et enfin, qu'il passe une bonne nuit qui sera sûrement la meilleure conseillère.
A faire :
1. Enlevez la pression qu'il y a dans le désir de gagner ou de perdre. L'état émotionnel idéal dans la compétition, c'est la pression naturelle. C'est là que les parents peuvent faire ou défaire un jeune joueur.
2. Faire en sorte que votre enfant ne se remette pas en cause sur un plan personnel quand il joue en compétition. Perdre ou gagner, doit avoir peu ou pas de rapport avec ce qu'il pense de lui-même en tant qu'individu. Les parents doivent être vigilants et s'assurer que leur enfant ne se sente pas dévalorisé sur le plan intellectuel, mental et affectif, sous prétexte qu'il a perdu.
3. Le premier rôle des parents, c'est d'être confiant, intéressé, encourageant, positif et attentif. C'est ainsi qu'ils apporteront le meilleur support à leur enfant, qu'ils permettront à celui-ci de rester dans la compétition, et de vivre une positive et saine expérience quelque que soit le niveau atteint.
4. C'est au moment ou l'enfant perd que le rôle des parents est le plus important. Ils doivent s'occuper de lui et le réconforter. L'aider à surmonter une mauvaise ou navrante défaite, est un moment très critique. Reprendre ou non confiance en soi-même, se joue souvent à cet instant, grâce à l'appui, la compréhension et l'encouragement reçus.
5. Imposer et insister sur la bonne conduite et tenue à avoir. Soyez intraitable en ce qui concerne les gros mots, les gestes déplacés, les explosions de colère ou de tricherie. Vous lui feriez un tort considérable (au jeu aussi) en admettant que ce type de conduite persiste. C'est un domaine dans lequel vous devez vous investir. Soyez rigoureux.
6. Admettre que si votre enfant avait pu gagner aujourd'hui; il l'aurait fait. Gagner ou perdre est indépendant de votre volonté. Accepter et faire accepter que l'autre équipe a bien joué et qu'elle était meilleure aujourd'hui. Aider votre enfant à ce concentrer sur les choses qu'il peut contrôler et à tirer profit de ses défaites et victoires.
7. Jugez toujours vos propres actions, ainsi que l'impact de cette expérience sportive sur votre enfant, en tant que parent. Donc en fonction de ce que lui apporte comme enrichissement personnel dans sa vie actuelle et future. C'est très facile d'être gagné par la fièvre d'obtenir de bons résultats, un meilleur classement dans la compétition et alléché par des promesses futures. Avant de prendre le départ, réfléchissez "Quel en est l'enjeu réel et le but poursuivi ! ".
8. Evitez toute intervention intempestive sur le terrain pendant les entraînements ou les matches. Encouragez de façon positive l'équipe parmi laquelle évolue votre enfant. Votre enfant fait partie d'une équipe. C'est l'équipe qui gagne ou qui perd !
La Direction Sportive et le Comité